La réalité est toute autre. La beauté est, et le silence se doit d’être pour atteindre l’absolu qu’exige l’art et la sculpture du corps, l’ange noir de l’obscur teinté de lumière, la force emplie de fragilité, au masculin, telle l’évidence de l’être. Il (l’être) fume une cigarette et lentement se dévoile de silence et de retenue. Il est corps, matière à l’état brut, incarné de sacré. Il est cet indescriptible, cet imprononçable, cette articulation du fragile, cet abstrait réel du mot aimer. L’étude est de cet acharné, de ce soupçon d’insolence qu’est l’élégance du cultivé. Toujours de noir, l’être est au masculin, épris de l’expressif, et noirceur de la sourde et muette violence, que seul l’art permet. Il s’épanche de la modernité de l’homme actuel, sculpte le corps tel un aphrodisiaque écorché, dont la douleur s’évade d’infini, souligne les profondes blessures à jamais gravées, âme ou corps, et interprète au risque de l’art la danse sacrale des paradoxes et des contraires, plaintes de l’ignorance humaine ou absences des cœurs emportés, le voile de l’identité, et ce brin de romantisme noir, résistance involontaire provoquée. Il sacralise l’évidence, structure la noirceur tel un splendide couturier du sentiment. Au nom de l’humanité, il porte le corps des volontés, des désirés et des oubliés. Il est ce qu’il s’est imposé, splendeur expressive de la complexité, teinte de l’épure singulière, armée de différence, dont le regard on ne peut plus noir poigne de vérités, d’intensités amères, de sépultures du passé. Il est le mot de la perfection à tendre vers, dont le dévouement n’est plus à craindre mais à espérer. L’être, ce il au singulier, est dans toute sa justesse. Il dit la chose, le quelque chose, signifie de gestes et de regards, se suffit du plus minimal et du plus humble. Il reste à l’écart des indifférences, analyse le moindre, se complait de l’insensé, et de l’espoir désespéré. Il touche le sacré délicatement, avec effacement se distingue, suit les continuités de l’esthétique prononcée, les continuités discontinues de ce que l’être est. Inspiré, il inspire, mais ne dévoile l’être qu’il est. Il suggère, ne se dévoile, ne se prononce que pour l’essentiel qu’il estime. Il est de disparité, et affirme la grandeur de l’art par l’unique présence de son être, de son corps et de sa pensée philosophique, et terriblement artistique. Il écrit tel un poète du mouvement, de la continuité, associe le luxe au masculin et à l’épure, teintes masculines qu’il revêt, noir de l’espoir, noir du désespoir. Le noir de l’art. Il est ce qu’il ne dit pas, sculpte et grave la beauté, et les nuits des amants réguliers. Il lit sur les corps le lié et le détaché, ce que l’âme est. Il lit les lignes, et de l’amour trace le fil de continuité. Il se contente d’être ce qui lui est nécessaire d’être. Et de prières inventées établit l’ordre des réalités, ce qui est à exprimer. Il prend le rôle de l’interprète à corps, se perd si besoin est dans les profondeurs. Il n’aura plus jamais peur de cet incarné, seulement la peur de toutes les atrocités inhumaines que l’homme est capable de créer de ses mains inconsistantes, délavées.